Ces deux peurs se masquent souvent derrière des manifestations du stress. Elles rendent inopérantes, sur le long terme, les techniques de gestion du stress.
Elle est plus fréquente que la peur de gagner. Elle est souvent en lien avec une pression que le sportif se met ou qui lui est mise. Elle traduit aussi un manque de confiance en soi et une tendance à s’inférioriser. Elle entraîne une perte de lucidité, « un pétage de plomb », une rigidité dans la gestuelle, un comportement inadapté ...
Parfois la peur de perdre fait suite à une blessure ou à une succession de moins bonnes performances. Le sportif croit qu’il n’est plus à la hauteur, qu’il n’a pas retrouvé son niveau, que l’autre est forcément plus fort.
Dans ce cas nous entamons un travail basé sur :
Ceci amènera progressivement le sportif à relativiser, à lâcher-prise : ce qui lui permettra de se focaliser sur l'avenir ; c'est à dire sa progression et non pas sur le résultat passé.
La peur de gagner est plus complexe. En effet, gagner n’est mentalement pas aussi simple que cela. Le sportif s’il veut gagner doit aller chercher sa victoire. Il faut mentalement être prêt. De plus cette dernière ne dépend pas uniquement de lui.
Comment se traduit cette peur ?
La peur de gagner est un phénomène le plus souvent inconscient. Ainsi il est souvent difficile au sportif de comprendre pourquoi et comment un match peut tout à coup tourner en sa défaveur : il a du mal à expliquer pourquoi il a subitement changer sa façon de jouer ou de combattre.
→ A l'aide de différentes techniques de préparation mentale, je vous aiderai à vaincre cette peur de gagner ou cette peur de perdre.
1er exemple :
→ un escrimeur, un joueur de tennis menant au score et qui, sans aucune raison apparente, va changer sa tactique ou raccourcir son bras. Son adversaire va progressivement remonter et peut même inverser la tendance.
Gagner entraîne parfois des conséquences qui ont plus de poids que la victoire en elle-même.
2ème exemple :
→ un sportif qui deux ans de suite fait un podium aux championnats de France alors qu’il avait la possibilité de gagner. Mais, s’il gagnait, une place lui était offerte au pôle France et il ne souhaitait pas quitter sa famille. Pour lui, il était plus simple d’être second que de choisir entre partir pour éventuellement faire une carrière sportive et dans ce cas s’éloigner de chez lui ou faire le podium et rester auprès des siens (famille, amis, quartier,...).
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